Les startups industrielles et de la GreenTech restent les plus dynamiques en termes de création d’emploi en 2024

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Suite à une constatation de baisse concernant l’emploi au deuxième semestre 2023, certaines startups informatiques françaises reprennent de la vigueur en 2024. Depuis le début de cette année, elles ont créé plus de 11.000 emplois nets. Par contre, les résultats obtenus ne sont pas homogènes sur l’intégralité du territoire français. Cette situation met en évidence une hétérogénéité régionale considérable.

Malgré des signes de reprise en 2024, l’emploi au sein des start-ups IT françaises présente des variations importantes selon les régions et les secteurs. Même avec une diminution relative dans la création d’emplois concernant l’Île-de-France, celle-ci reste toujours prédominante sur la scène nationale. En même temps, les secteurs industriels et les entreprises éco-innovantes (ou Greentech) jouent un rôle essentiel dans cette croissance. Selon Numeum, deux nouvelles propositions sur cinq au sein de la French Tech émanent de structures industrielles ou de jeunes entreprises éco-innovantes. En d’autres termes, cela met notamment en lumière l’importance de ces secteurs dans l’écosystème entrepreneurial français.

Bilan de Numeum sur le Marché de l’Emploi

En France, le marché de l’emploi dans les startups IT fait face à un rebond général selon le baromètre effectué par Numeum et Motherbase. Depuis janvier 2024, le taux de la création de métiers par ces sociétés est de 3,3% par rapport à 2023. Cela constitue à peu près 11.000 postes. En mai 2024, le solde reste positif, présentant plus de 2.700 emplois, avec une augmentation de +0,8%. Pour le mois d’avril 2024, l’on constate +0,9%. De ce fait, il importe de noter qu’un des facteurs ayant contribué à cette dynamique peut être la reconversion professionnelle.

Selon des éditeurs de logiciels et le syndicat professionnel :

« Cette bonne dynamique se matérialise surtout parce que les startups numériques françaises suppriment chaque mois de moins en moins d’emplois. »

Numeum souligne que cette dynamique positive est due à une réduction progressive des suppressions d’emplois. Cela montre une baisse de 22 % depuis le début de l’année, soit 5 391 emplois créés, contre seulement 2 700 suppressions de postes.

Par contre, il est essentiel de noter que ces tendances changent notamment d’un mois à un autre. Pour le mois de mai, le volume de métiers reste inférieur à celui du mois d’avril. Cette constatation est due au retour des créations d’emploi en mars. Par ailleurs, une chute de 10,6% a été enregistrée par rapport au mois précédent.

Des disparités Régionales dans la Création d’Emplois

Durant le mois de mai 2024, certaines régions se sont distinguées concernant la création d’emploi pour cette année, comprenant :

  • L’Île-de-France ;
  • L’Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • La Nouvelle-Aquitaine.

Pour l’Île-de-France, elle a créé plus de 1.500 emplois, constituant 56% sur le plan national. Il s’agit en effet un chiffre marquant une légère hausse par rapport au mois précédent. Juste après Paris, l’Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place 247 métiers, occupant ainsi la deuxième place. A la troisième position, la Nouvelle-Aquitaine a proposé environ 221 postes

En dépit de ces disparités, quelques secteurs se diffèrent également de par leur dynamisme en termes de création de métiers. Non seulement les entreprises de la GreenTech ont dépassé les attentes. Elles ont mis en place plus de 300 emplois depuis le début de l’année 2024, représentant 21% au niveau national. Pour les jeunes sociétés dans le secteur industriel, près de 500 emplois ont été enregistrés en mai 2024, maintenant leur première position.

Cette croissance dans ces secteurs témoigne d’une forte tendance vers l’innovation et la durabilité. Ces deux éléments sont en effet importants pour l’avenir économique et écologique de la France.

Toutefois, il faut noter que la part des métiers générés en France reste en baisse par rapport aux années précédentes. Rien qu’en 2023, cela représentait 58% du total national, atteignant même les 66% en 2022. Cette évolution peut souligner l’importance croissante de la reconversion professionnelle vers ces secteurs.

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