Le forfait journalier est une forme de tarification surtout présente dans le monde du portage salarial. Les salariés portés peuvent choisir entre un forfait horaire ou journalier afin de facturer leur service aux clients. Le calcul du TJM implique le chiffre d’affaires brut et les différentes charges du travailleur indépendant.
La rémunération en salariat est un forfait mensuel désigné dans le contrat de travail. Dans certains cas, cette base est calculée sur un taux journalier qui permet d’organiser le temps de travail des collaborateurs. Le paiement sur base de forfait journalier est plus courant chez les salariés portés. Ceux-ci peuvent sélectionner un tarif forfaitaire par jour travaillé ou par heure.
De plus, le calcul du taux journalier moyen avant la signature du contrat permet au travailleur indépendant d’avoir une visibilité sur sa rémunération finale.
Plusieurs paramètres doivent être pris en compte pour déterminer précisément le montant à soumettre aux clients. Il convient de bien comprendre ce régime salarial et ses différentes variantes. Diverses techniques permettent en outre de calculer aisément le tarif journalier moyen. Cependant, elles diffèreront toujours selon le secteur d’activité et le métier exercé en portage salarial.
Qu’est-ce que le forfait journalier ?
Pour quantifier le volume de travail réalisé en une journée, les freelances ont établi le forfait journalier. Cette solution permet de calculer le salaire à partir d’une facturation par jour de travail effectué par le prestataire de services.
Le forfait journalier est un montant exprimé en euros qui indique la valeur d’une prestation en une journée. Communément appelée taux journalier moyen TJM, cette somme s’obtient grâce à un devis relatif aux différentes tâches quotidiennes du salarié porté.
Concrètement, le taux journalier moyen est le premier indicateur du travail en fonction de la catégorie du travailleur indépendant. Plus le service fourni nécessite une expertise approfondie, plus le TJM sera élevé.
Établir un forfait journalier est souvent difficile pour les indépendants. Lorsqu’il est élevé, il devient inaccessible pour la clientèle. Dans le cas contraire, si le taux journalier moyen est bas, il mène au doute sur la qualité du service. Il convient ainsi de s’aligner aux normes de calcul TJM au risque de perdre en rentabilité sur l’activité.
Le forfait journalier s’adresse surtout aux acteurs dans le portage salarial. Toutefois, il est possible d’en bénéficier avec un CDI. Les entreprises classiques réservent les forfaits journaliers pour des cas particuliers. Ces derniers concernent les consultants qui effectuent des interventions ponctuelles ou les salariés payés au prorata des jours travaillés.
Quelle forme de tarif choisir en portage salarial ?
Le type de facturation est à choisir en fonction des objectifs personnels et de l’accord avec le client. Pour établir une tarification, le prestataire doit prendre en compte les frais de fonctionnement de son activité et les dépenses liées à la gestion de celle-ci.
Les travailleurs indépendants peuvent sélectionner une facturation par tranche horaire, par heure ou par jour. Des modalités en demi-journée sont également possibles de sorte que le prestataire puisse avoir plus de choix.
La tarification journalière est la plus courante en portage salarial. Elle est fixée en accord avec les clients avant la prise de poste ou l’exécution des missions portées. Le taux journalier moyen du prestataire de service devra être mentionné dans la convention de portage.
Il est important de noter que pour un forfait journalier, la durée annuelle de travail est de 218 jours au moins. Ce nombre de jours ne doit pas dépasser les 229 jours par an. Le principe est le même pour le forfait demi-journée.
Pour calculer le salaire mensuel sur la base d’un forfait journalier ou un TJM, le prestataire doit effectuer plusieurs déductions. Concrètement, différents frais sont déduits du chiffre d’affaires suivant la mission. En somme, la rémunération mensuelle ne se limite pas à la multiplication du TJM par le nombre de jours, mais plutôt du délai d’exécution des prestations et de leur récurrence.
Comment calculer le tarif journalier ?
Un travailleur indépendant ou un salarié porté peut avoir des journées qui ne sont pas créatrices de valeurs pour son activité. Celles-ci sont calculées comme le temps non facturable. Ce délai qui ne permet pas de générer un chiffre d’affaires est un facteur à prendre en compte lors du calcul du tarif. Les jours de repos rentrent également dans cette catégorie.
Comme un travailleur indépendant ne dispose pas de congés payés, le nombre de jours travaillés et ceux dédiés au repos dépendent du prestataire. Ce dernier peut toutefois se baser sur le total de 25 jours de repos sur une année (hors week-end et fériés).
Les cotisations sociales et les différentes charges relatives à l’activité doivent également entrer en compte lors du calcul du TJM. En effet, il est important de déterminer les différentes charges afin de tirer des bénéfices de la prestation.
Le tarif journalier sera également calculé en fonction de l’ancienneté du salarié porté. Il est logique qu’un individu de catégorie junior dispose d’un TJM moins important qu’un profil senior ou expert. Le nombre de recommandations et d’avis positifs peut aussi aider dans la valorisation du tarif journalier d’un prestataire de services.