Pôle emploi et reconversion proessionnelle : ce qu’il faut savoir

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La plupart des individus ont peur de démissionner ou de se lancer dans de nouveaux projets en raison de préoccupations financières. Néanmoins, il existe divers appuis financiers qui peuvent aider, notamment pour la reconversion professionnelle. Avant de se lancer, il faut avant tout remplir toutes les conditions nécessaires dans le contexte de renoncement professionnel.

Actuellement, changer d’activité professionnelle gagne en importance et en pertinence, n’étant plus de mise dans la société actuelle. Intégrer la catégorie « travailleurs démissionnaires » semble susciter de l’appréhension, surtout que la liste des demandeurs d’emploi augmente. Toutefois, ces derniers peuvent disposer de tout soutien financier pour des formations et entamer une nouvelle carrière.

Dans ce cas, quels sont les droits pour une reconversion professionnelle ? Que faut-il même savoir concernant la résignation avant de se réorienter ? En remettant sa démission, quelles sont les conditions à suivre pour bénéficier de ces aides ? Ci-après les réponses à ces questions.

Quels droits pour une reconversion professionnelle ?

Pôle emploi et reconversion professionnelle vont ensemble pour les demandeurs d’emploi cherchant à changer de métier. Tout comme un salarié, ils peuvent obtenir de l’aide pour subventionner leur réinsertion professionnelle. L’individu sans emploi peut commencer par élaborer un Projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE), soumis par un conseiller Pôle emploi. Celui-ci permet surtout d’éviter des radiations, intégrant à l’approbation d’une formation concernant le changement de carrière.

Tout individu à la recherche d’emploi a la possibilité d’utiliser son Compte Personnel de Formation (CPF) pour suivre une formation professionnelle. Le CPF peut ne pas être alimenté durant le chômage. Toutefois, les droits pour un salarié peuvent être mobilisés de manière totale ou partielle.

En cas de validation de formation, la personne en chômage a la possibilité de la subventionner avec son CPF. Elle peut aussi obtenir une Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi Formation (AREF) tout au long de la formation. Par contre, il faut choisir une formation avec une durée de 40 heures au minimum.

En l’absence d’allocation chômage, l’individu peut avoir un soutien financier grâce à la Rémunération des Formations de Pôle emploi (RFPE). Durant la formation, il a la possibilité de recevoir une somme allant jusqu’à 712,40 euros. Validée par Pôle emploi, cette assistance peut durer jusqu’à 3 ans.

Si l’allocation chômage se conclut avant la fin de la formation, l’inactif peut percevoir une rétribution. Celle-ci permet notamment de finir la formation dans de meilleures conditions. Outre ces aides, les demandeurs d’emploi disposent de :

  • Action de Formation Conventionnée (AFC) ;
  • Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) ;
  • Allocation de sécurisation professionnelle (ASP), etc.

Démissionner pour se reconvertir : ce qu’il faut savoir

Depuis 2019, bénéficier des allocations de chômage est possible même si l’on démissionne pour un changement de métier. Il en va de même pour la reconversion professionnelle en portage salarial. Les employés ont ainsi l’opportunité de se lancer et développer de nouveaux projets sans être effrayés des pertes financières. Par contre, il faut considérer les conditions pour obtenir ces allocations. 

En résignant pour changement de carrière et profiter du chômage, le demandeur d’emploi doit se préparer, notamment pour deux situations :

  • L’abandon pour reprendre une formation et exercer un nouveau métier ;
  • Le renoncement pour créer ou reprendre une société.

Il faut savoir que la démission doit être accompagnée d’un dossier de reconversion solide.

Avant tout, il est important d’être en CDI (à temps partiel ou plein temps) dans le secteur d’activité privé tout en :

  • Justifiant 5 ans d’activité continue sur les 60 derniers mois ;
  • Ayant un projet de reconversion nécessitant une formation ;
  • Prouvant le sérieux du programme à la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR) ;
  • S’inscrivant au programme de Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) avant de démissionner ;
  • Présentant un programme de réinsertion professionnelle validé par Pôle Emploi.

Étant gratuit, le CEP est surtout utile pour la mise en place d’un projet, permettant ainsi d’estimer les risques. Ensuite, un formulaire dédié à la formation est à compléter. Il doit être soumis à la commission de validation de sa région. La CPIR doit l’approuver, mais rendra son avis sur la crédibilité du projet après 2 mois.

Quitter un CDI pour se reconvertir : les conditions pour avoir ses droits pôle emploi

Pour quitter un CDI pour préserver ses droits, la première démarche consiste à mettre en évidence les manquements de l’employeur :

  • Le non-paiement des salaires ;
  • Le harcèlement, etc.

Cette approche vise à garantir l’intégrité des droits du salarié pour son départ. Suite à une démission, il est envisageable de réclamer des compensations comprenant les congés payés, les indemnités de préavis, etc. L’ARE est d’ailleurs estimée sur les 12 mois précédant la fin du contrat avec une durée en fonction de l’âge de l’employé.

Une autre solution se résume à opter pour une résignation légitimée selon les circonstances comme :

  • La fin du contrat (pour les personnes de moins de 18 ans) ;
  • La création d’une société (ou sa reprise) ;
  • Le déménagement, etc.

Afin d’obtenir les droits Pôle emploi, la rupture conventionnelle reste également une alternative idéale. Il s’agit d’un accord bilatéral entre le salarié et le patron, nécessitant la ratification par la DIRECCTE. Il permet surtout d’accéder à des allocations de chômage, mais sous certaines conditions, comme :

  • Se souscrire comme demandeur d’emploi sur Pôle emploi ;
  • Élaborer un dossier complet ;
  • Respecter les délais, etc.

D’ailleurs, pour bénéficier des indemnités, il importe d’éviter l’abandon de poste, pouvant conduire à la présomption de résignation.

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