Layan a achevé une levée de fonds grâce à laquelle elle pourra concrétiser différents développements. La pépite parisienne souhaite par exemple rendre plus facile l’utilisation d’un instrument de recrutement nouvelle génération. Ceci pour les organisations comptant au maximum 999 employés qui débutent la transformation numérique du service des ressources humaines (RH).
La jeune pousse Layan, basée à Paris, vient de boucler un tour de table. L’opération a été menée en collaboration avec la société d’investissement The Moon Venture, anciennement dénommée Club des Prophètes. Elle lui a permis de collecter 1 million d’euros. Une somme qui sera destinée à financer divers projets de croissance.
La start-up prévoit notamment d’en allouer une part dans son déploiement à l’étranger. Selon Nicolas Chevalier, son cofondateur et directeur général, il s’agit d’un sujet dont la priorité devrait augmenter l’année prochaine. Il explique que l’entreprise souhaite dans un premier temps développer le plus de processus possible sur le marché français.
L’effectif de l’entreprise sera agrandi
Le dirigeant explique cette stratégie par une volonté de gagner le maximum d’avance. Et ce en étant informé des dissemblances avec les concurrents et les tarifications ainsi qu’en débarquant dans d’autres pays.
Spécialisée dans l’édition de logiciels d’acquisition de talents, Layan s’appuie sur la transformation numérique de la fonction recrutement et RH. Ceci en plus de l’utilisation d’Excel et afin de gérer les postulants. Dans ce cadre, l’entreprise cite plusieurs rivaux tricolores, tels que Taleez, Beetween ou encore Flatchr.
Avec sa récente levée de fonds, la pépite francilienne envisage aussi d’embaucher dans la division commerciale. Son cofondateur déclare que pour assurer l’expansion de ce département, ils comptent engager trois nouveaux collaborateurs. Le DG poursuit qu’avec ces recrues, leurs ressources initiales s’accroîtront de deux fois. Il continue :
[…] Nous espérons que cette configuration représentera une vitesse de croisière intéressante.
Le nombre de salariés de la société devrait atteindre 21 d’ici le 31 décembre prochain. Les travailleurs envisageant une reconversion professionnelle peuvent consulter régulièrement son site carrière afin de voir les opportunités proposées.
En outre, Layan songe à utiliser les fonds levés dans des développements technologiques. La start-up prépare en ce moment un dossier de crédit d’impôt recherche (CIR) pour :
- Remédier aux obstacles techniques de l’obtention de renseignement devant être exploitable en libre accès ;
- Rendre anonymes les dossiers des postulants.
Le tout en conformité aux dispositions prévues dans le règlement général sur la protection des données (RGPD). Le patron de l’entreprise indique que:
[…] C’est un vrai cheval de bataille pour protéger les données candidats jusqu’ici inscrites sur un tableur de feuille de calcul de type Microsoft Excel.
La société veut démocratiser l’ATS
Nicolas Chevalier révèle aussi qu’au nom d’un recruteur, ils se démarquent en développant le scraping d’informations. Ceci afin d’extraire les renseignements des usagers de différentes sources, à l’instar :
- Des plus gros contributeurs de GitHub ;
- Des adhérents de la plateforme en ligne dédiée aux programmeurs informatiques Stack Overflow ;
- Des collaborateurs d’une organisation donnée ;
- Des abonnés d’un compte Instagram ;
Selon le DG de Layan, ils confèrent aux recruteurs les moyens de repérer les candidatures, étoffer les informations et de contacter les talents retenus.
Il explique que cette approche s’avère utile pour les sociétés dépourvues de CVthèque et de réserves de talents maisons. Ceci si elles veulent mettre en place des campagnes d’embauche à leur guise, sur les réseaux sociaux, par e-mail, etc.
Enfin, Layan entend suivre l’orientation des processus de recrutement de talents vers la méthode TAS (Talent Acquisition Software). Jusqu’à maintenant, ils étaient basés sur la technique ATS (Applicant Tracking System). Le CEO de la start-up commente qu’ils souhaitent améliorer la popularité de cette nouvelle approche :
[…] En visant les entreprises qui font leurs premiers pas avec un outil digital d’acquisitions de candidats.
Pour information, The Moon Venture totalise 25 jeunes pousses financées depuis sa fondation en 2018. Parmi celles-ci se trouvent Cyberjobs et Blooming. Des entreprises spécialisées respectivement dans l’emploi, la sécurité IT et l’engagement des salariés.
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