Ne convenant plus à l’IA et au cloud, les licences open source sont à revisiter en 2024

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L’open source est loin de suivre le rythme de deux géants de la technologie numérique : le cloud et l’intelligence artificielle. D’après l’analyse étayée du journaliste Matt Asay, une refonte du modèle des licences est de mise. Pour 2024, le chroniqueur estime qu’il est nécessaire de faire évoluer ce système qui reste indispensable dans la sphère numérique.

Matt Asay est d’accord avec Bruce Perens sur un point : les licences open source sont obsolètes. Chroniqueur spécialisé dans le domaine informatique, Asay estime qu’il est grand temps de revisiter le modèle de licence en 2024. Et pour cause, il évoque l’émergence de deux grandes technologies numériques : l’intelligence artificielle et le cloud. Pour lui, il est presque indispensable de se passer de l’open source. D’autre part, les licences actuellement disponibles sont loin d’être adaptées aux outils informatiques incontournables du moment. Mais concrètement, en quoi ces modèles ne conviennent pas au cloud et à l’IA ? Le point sur cet appel au changement.

Un modèle révolu considérant l’IA

Fondateur du mouvement Open source movement, Bruce Perens souligne l’archaïsme des licences à l’ère numérique actuelle. Pour sa part, cette obsolescence pourrait être due à la connaissance de toutes les failles du modèle par les professionnels. Ce fait peut également être lié à l’évolution constante et incontournable du secteur de l’informatique. Pour rester compétitives, les entreprises doivent également disposer de compétences à jour. Recourir à des travailleurs en freelance est un des moyens d’y parvenir. Là encore, il est indispensable de choisir la meilleure société de portage salarial.

Le responsable de la politique des développeurs auprès de GitHub avance une autre perspective. D’après lui :

« Il n’existe aucune définition finale de ce que doit être une IA open source ».

Le CEO d’Aryn le rejoint dans ce fil d’idée. Il déclare :

« En bref, nous ne pouvons pas simplement dire qu’un LLM est open source, parce que nous ne pouvons même pas encore décider ce qui, exactement, devrait être ouvert. Ce problème est similaire à celui que la SSPL tentait de résoudre, mais il est encore plus complexe ».

Le cloud, un autre domaine où l’open source est désuet

Le cloud est également un domaine pour lequel les licences opens source s’avèrent inadaptées. Le cas d’AGPL (Affero General Public License) est une illustration parlante. Faute de prévision du déploiement actuel du cloud, cette compagnie déplore aujourd’hui ses problèmes liés au stockage en nuage. Comme d’autres, la société a développé un modèle open source bien avant le système de nuage.

Même avec l’aide des consultants IT de la meilleure société de portage salarial, l’on ne pourrait rien y faire. Le système de distribution de logiciels d’antan est actuellement dépassé.

Le CEO de l’OSI (Open source initiative), l’entreprise qui a initié l’OSD (Open source definition) soutient ce point de vue :

« D’une certaine façon, l’open source a loupé l’évolution dans le mode de distribution et d’exécution des logiciels ».

D’autres entreprises de renom ont aussi enregistré des réclamations en ce qui concerne les licences open source pour le cloud. L’on peut citer :

  • Neo4j ;
  • MongoDB
  • HashiCorp ;
  • Elastic…

Pour pallier à ces incohérences de l’open source, l’OSI est en train de développer une solution adaptée à l’IA. Une initiative qui rejoint Asay dans son souhait de voir le modèle évoluer en 2024.

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