Les réseaux sociaux transforment l’été avec de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux défis

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Entre innovations techniques et polémiques, l’été 2025 n’a pas été de tout repos pour l’écosystème des réseaux sociaux. Instagram a multiplié les annonces, Facebook et WhatsApp ont poursuivi leurs expérimentations liées à l’intelligence artificielle, et la Commission européenne a avancé sur la question de la vérification de l’âge. Les usages, eux, continuent d’évoluer rapidement.

La période estivale est souvent marquée par un ralentissement des annonces et des évolutions sur les plateformes sociales. Pourtant, l’été 2025 a démontré une dynamique inverse. Plusieurs services, principalement issus de l’écosystème Meta, ont enrichi leurs fonctionnalités, avec en tête Instagram et ses innovations destinées à renforcer l’engagement des utilisateurs.

 

En parallèle, des discussions plus sensibles ont émergé, notamment autour de la sécurité, de la modération et de la vérification de l’âge des internautes. D’autres tendances culturelles, comme l’usage massif des emojis et des mèmes, se sont confirmées. La place de l’intelligence artificielle dans la gestion des réseaux sociaux est devenue incontournable.

Les principales nouveautés des plateformes sociales

Meta a renforcé sa présence à travers ses différents services, tandis qu’Instagram s’est particulièrement distingué avec plusieurs ajouts notables, pouvant intéresser les utilisateurs en quête de visibilité dans un nouveau projet ou en cours de reconversion professionnelle.

 

Parmi ces nouveautés, on peut citer :

  • – Friends Map : une carte interactive inspirée de Snapchat permettant de géolocaliser ses contacts en direct, suscitant déjà des inquiétudes liées à la confidentialité ;
  • – Reposts : une fonctionnalité pour repartager du contenu, accompagnée d’un réaménagement de l’espace dédié aux Reels ;
  • – Reels connectés : possibilité de lier plusieurs vidéos pour faciliter le suivi d’une série.
  • – Indicateurs de performance : de nouveaux outils pour évaluer la portée des Reels et des Carrousels.

Du côté de Facebook et Instagram, une technologie d’IA de doublage automatique a été introduite mi-août. Elle permet, pour l’instant, de traduire entre l’anglais et l’espagnol. L’option reste toutefois indisponible dans l’Union européenne. En complément, les administrateurs de Pages Facebook peuvent désormais ajouter manuellement jusqu’à 20 fichiers audio pour leurs propres doublages.

 

WhatsApp Business n’est pas en reste, avec de nouvelles fonctionnalités visant à améliorer la relation client :

  • – L’intégration des appels vocaux WhatsApp dans les services d’assistance des entreprises ;
  • – Le recours à l’IA pour répondre aux demandes fréquentes ou proposer des recommandations de produits ;
  • – La gestion des campagnes marketing directement depuis Meta Ads Manager.

Les enjeux de protection et les évolutions de pratiques

Une étude menée par GLAAD, UltraViolet et All Out a révélé une explosion des contenus haineux depuis l’assouplissement des politiques de Meta en janvier 2025. Deux tiers des utilisateurs disent avoir été exposés à des publications nocives,  et un quart en ont directement subi les conséquences. Les femmes ou les individus racisés ou LGBTQ+ apparaissent en première ligne.

 

Une enquête de Metricool a montré que 96 % d’entre eux utilisent désormais l’IA dans leur quotidien, qu’il s’agisse de :

  • Produire du contenu ;
  • Analyser des performances ;
  • Planifier des campagnes.

Ces outils séduisent autant les spécialistes du secteur que les personnes en reconversion professionnelle, qui y voient un levier concret pour acquérir et valoriser de nouvelles compétences.

 

Les formats plébiscités ne cessent également de varier. Ce qui fonctionne aujourd’hui sur LinkedIn, Instagram ou TikTok pourrait ne plus donner les mêmes résultats dans quelques mois

Concernant le microblogging, X est en perte de vitesse et multiplie les polémiques. Son concurrent Threads peine également à convaincre malgré une base d’utilisateurs importante.

 

Face à cela, la Commission européenne a lancé un projet pilote visant à tester une application de vérification d’âge en ligne dans cinq pays, dont la France. Développée dans le cadre du Digital Services Act, les internautes peuvent confirmer leur majorité sans divulguer leurs données personnelles. L’objectif ? Limiter l’exposition des mineurs aux contenus dangereux ou inadaptés.

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