Le concept a déjà été testé dans d’autres pays et s’y est soldé par une réussite. Toutefois, il se caractérise également par quelques failles, notamment au niveau de son coût pour l’État.
L’automatisation de la production a entraîné chez les travailleurs une perte d’activité. Durant la campagne présidentielle de 2017, le candidat Benoît Hamon proposait alors d’instaurer un revenu universel couvrant cette diminution. Il s’agirait autrement dit d’instaurer une société de loisirs, où il faudrait octroyer un minimum de revenu à chaque Français. Celui-ci proviendrait de la recette d’un prélèvement fiscal relatif aux robots.
Du côté de la droite, l’on a toujours soutenu la théorie libérale du revenu universel. Pour les libéraux, ce dernier représente le meilleur encouragement au retour à l’emploi. À titre d’exemple, un chômeur en France est fortement taxé lorsqu’il renoue avec l’emploi.
D’autres alternatives sont envisageables
Si l’on prend en considération les prestations perdues, un chômeur reprenant de l’activité supporte un taux d’imposition de 75 %. Un revenu universel se révèle extrêmement motivant puisqu’il permet de dispenser l’intéressé de taxe. Pour estimer sa rémunération avec cette condition, les consultants portés peuvent d’abord consulter un COMPARATEUR SOCIETE DE PORTAGE SALARIAL puis réaliser une simulation portage salarial.
Les exemples observés à l’étranger prouvent d’ailleurs qu’il suffit de partager une partie des économies pour :
- Accélérer nettement la croissance ;
- Abaisser significativement le niveau de pauvreté.
Un fait qui a été constaté surtout dans les pays en développement, tels que l’Inde. Cependant, cette idée de revenu universel connaît également des défauts. Certains suggèrent en conséquence d’y renoncer et d’améliorer le mécanisme déjà en place en France, qui comporte des lacunes. Un conseiller économique de Naxitis propose de les corriger, comme le RSA jeunes demandé par plusieurs économistes. Beaucoup estiment que les dispositifs d’aide favorisent l’inefficience et la bureaucratie du système. Comme l’Exécutif l’a indiqué pour le RSA, l’expert appelle ainsi à les automatiser. D’après lui, un partage généralisé du PIB relèverait de l’absurdité. Tant la France possède un instrument statistique très élaboré permettant de cibler les mesures d’appui afin de prévenir contre :
- Les effets d’aubaine ;
- Le saupoudrage.
Les technologies de la blockchain séduisent plusieurs grandes firmes à l’instar de PayPal, LG, Microsoft, Alphabet… En témoigne un rapport publié par BlockData. Ce document dévoile notamment le montant total investi par celles-ci dans les start-ups du secteur entre septembre et juin derniers. D’après lui, le groupe de Mountain View a par exemple financé quatre jeunes pousses dans cette période.
BlockData a présenté le 16 août 2022 une étude autour de la chaîne de blocs (blockchain). D’après l’entreprise de recherche dans les cryptoactifs, de nombreux leaders de la technologie témoignent d’un intérêt grandissant pour cette invention. Beaucoup d’entre elles ont alors réalisé des investissements y afférents entre septembre 2021 et juin 2022, révèle son rapport. Une soixantaine de sociétés consacrées à la blockchain ont reçu environ 6 milliards de dollars de financement dans cet intervalle. Cependant, celles-ci ne s’avèrent pas toujours rentables.
Le dispositif engendrerait d’énormes dépenses pour l’État
En France, la chance que le revenu universel soit mis en place se révèle très faible. Il occasionnerait en effet un immense coût pour les finances publiques. Puisque l’État devra payer pas moins de 650 euros mensuels à chacun pour garantir un impact. Chaque année, il sera alors obligé de débourser 500 milliards d’euros, soit un cinquième du PIB. Évidemment, des prestations sociales disparaîtraient à l’inverse :
- Les subsides accordés aux adultes en situation de handicap ;
- Le RSA ;
- Les aides au logement ;
- Les indemnités concédées aux familles.
Cependant, la valeur de ces dépenses s’élève seulement à 70 milliards d’euros. Même si l’on y additionne les allocations chômage, elle s’établit en dessous de 150 milliards d’euros.
De surcroît, rien ne prouve que la société affranchie de l’emploi, dont rêve la gauche, naîtra. Loin de là, tous les rapports d’experts évoquent des entreprises extrêmement polarisées, avec :
- D’un côté, de nombreuses professions intellectuelles très bien payées ;
- De l’autre, plusieurs métiers de première ligne à faible rémunération.
Une prévision qu’on peut notamment relever dans l’étude de France Stratégie intitulée « Métiers 2030 ». C’est donc une société marquée par le plein-emploi qui prend forme, et non celle de loisirs chère à Benoît Hamon. Cette apparition s’accompagne d’importants manques d’offres sur le marché de l’emploi et de béantes disparités de revenu.
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