Si 2023 est marquée par une baisse significative dans le marché du luxe, la tendance à la baisse sera maintenue pour 2024. Selon les prévisions, la régression du marché qui a affecté les USA, puis l’Europe, devrait se prolonger. En réponse à cette situation, les banques s’accordent sur l’avantage des valeurs défensives. Toutefois, les préférences diffèrent d’un établissement à l’autre.
Entre les deux semestres 2023, l’indice Stoxx Europ Luxury 10 est passé de 25 à 20%. Une situation qui ne semble pas s’améliorer. Au contraire, 2024 s’annonce encore plus difficile pour la bourse du luxe. Les États-Unis sont les premiers du marché mondial à afficher une baisse conséquente. Ils sont suivis par le marché européen. Pour faire face à la crise, les grandes banques se prononcent sur leurs valeurs de prédilection. En tête des groupes de luxe français, Hermès est soutenu par l’Union Bank of Switzerland (UBS). Quant à la Hongkong and Shangai Banking Corporation Limited (HSBC), son premier choix se porte sur Moët Hennessy Louis Vuitton (LVMH).
Pour UBS, Hermès INTL reste une valeur sûre
Pour UBS, les difficultés dans le secteur du luxe enregistrées en 2023 pourraient se poursuivre l’année suivante. En effet, en dépit d’une éventuelle augmentation de prix de 3%, la croissance du secteur serait limitée à 6%. Une performance pour le moins insatisfaisante comparée à la moyenne de 10% depuis 2016. Face à ces estimations peu prometteuses, l’établissement suisse lance un appel à la prudence dans sa note « Perspectives 2024 ». Néanmoins, les professionnels de l’industrie qui opèrent en portage salarial comme les analystes financiers sont préservés de cette conjoncture défavorable. Parmi les avantages du portage salarial, les travailleurs indépendants bénéficient de :
- La sécurité du statut de salarié porté ;
- La protection sociale ;
- La liberté de traiter les missions qui leur conviennent.
Pour les investisseurs et les acteurs directs du marché boursier de l’industrie du luxe, la situation est tout autre. Outre la baisse de croissance estimée en données comparables, la banque suisse redoute une régression des marges opérationnelles de 40 points, soit 25,6%. Au vu de ces paramètres, Hermès est en tête des valeurs les plus appréciées par UBS. Grâce à son approche défensive, cette valeur projette une hausse de 11% en données comparables pour le sellier en 2024. La prudence est ainsi l’atout qui permettra de surmonter d’éventuelles crises.
HSBC penche pour Louis Vuitton
HSBC, prévoit également une croissance de 12% pour Hermès en 2024. En dépit de cette hausse prévisionnelle et de l’approche défensive de la valeur, l’établissement bancaire sino-britannique l’estime excessivement onéreuse. Pour lui, LVMH reste la valeur qui a le potentiel de propulser le secteur à partir de juin 2024. HSBC argumente son choix par le fait que le titre est nettement plus exposé que le reste aux États-Unis. Par ailleurs, la banque envisage une hausse de 9% des revenus LVMH en données comparables. Dans ce contexte économique incertain, le portage salarial se présente comme une activité intéressante à entreprendre en parallèle. Valoriser leur expertise permettrait aux spécialistes de l’industrie boursière du luxe de privilégier des nombreux avantages du portage salarial.
Pour en revenir à HSBC et son penchant marqué pour LVMH, la banque justifie son choix. Selon elle, le titre propose des tarifs accessibles avec un fort potentiel de visibilité et de croissance. Elle estime LVMH comme l’alternative la plus prisée du marché une fois les risques maîtrisés. En outre, HSBC mise sur l’achat avec des marques comme :
- Prada ;
- Swatch ;
- Watches of Switzerland ;
- Moncler ;
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