L’aventure entrepreneuriale de Yassine Chabli, créateur de Beekast, se poursuit. Après la vente de sa plateforme d’animation de réunions, il explore désormais de nouveaux horizons : les agents IA. Un nouveau chapitre s’ouvre pour cet entrepreneur passionné de technologie.
Yassine Chabli, figure emblématique de la startup Beekast, ouvre un nouveau chapitre de son parcours entrepreneurial. Après avoir cédé les rênes de sa plateforme d’animation de réunions, il se tourne désormais vers un horizon plus technologique : l’intelligence artificielle. Passionné par les nouvelles possibilités offertes par l’IA, il s’est lancé corps et âme dans le développement d’agents intelligents, des outils qui promettent de révolutionner notre façon d’interagir avec les machines.
L’IA, nouveau cerveau pensant des entreprises
Fort du succès de Beekast, Yassine Chabli et Quentin Georget ont saisi l’opportunité offerte par l’IA pour développer une solution innovante. Un important travail de recherche a permis de développer des agents IA capables de simuler des conversations naturelles avec les clients, dans le but de préserver la relation commerciale.
Les agents numériques, dont certains sont gérés par un contrat de portage salarial, analysent les données pour identifier les causes des impayés et proposent des solutions personnalisées, permettant de régler plus de 80% des situations.
La structure de la startup repose sur une équipe de trois collaborateurs humains et sur une infrastructure numérique constituée d’une multitude d’agents IA. Bien que des recrutements sont prévus pour étoffer les équipes opérationnelles, l’entreprise envisage une évolution stratégique en confiant potentiellement la direction générale à une intelligence artificielle.
L’entreprise envisage de confier le rôle de directeur général à un agent d’intelligence artificielle. La fonction de direction générale étant assimilée à celle d’un chef d’orchestre, une intelligence artificielle dénommée Sarah a été conçue. L’IA est connectée aux comptes bancaires de l’entreprise, suit les budgets, analyse les CV, évalue la performance commerciale et identifie les risques potentiels. Elle est également capable d’évaluer le moral des équipes. L’IA, sans remplacer le facteur humain, pourrait s’avérer incontournable pour optimiser certains processus.
Optimiser la charge cognitive du décideur
Les retards de paiement peuvent générer des tensions dans les relations commerciales. La relance client requiert une approche délicate afin de rappeler les obligations tout en préservant le lien professionnel. À l’époque de Beekast, les factures impayées représentaient une part importante du chiffre d’affaires, pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. La gestion des impayés est un défi récurrent pour les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité, et constitue une préoccupation majeure pour les indépendants, notamment ceux travaillant sous contrat de portage salarial.
Les aléas de la gestion des factures (oubli, erreur d’interlocuteur, etc.) sont gérés de manière autonome par l’IA. Depuis le printemps 2024, la plateforme Billabex a traité avec succès des dizaines de milliers de factures par mois, permettant de recouvrer plusieurs millions d’euros de manière automatisée. Les agents ont été dotés d’identités numériques personnalisées, incluant un nom, un prénom et une adresse électronique. Ces agents sont conçus pour favoriser une interaction personnalisée avec les clients.
Qu’il s’agisse d’artisans, de TPE, de PME ou de grands comptes, cette solution répond aux besoins de nombreuses structures. CEGID, un acteur majeur de l’édition de logiciels comptables, a intégré la technologie de Billabex dans son offre.