Choisi entre autres pour la grande liberté qu’il garantit aux travailleurs, le freelancing attire un nombre grandissant d’actifs. Il est compatible avec plusieurs variétés de secteurs tels que le numérique, le coaching, le conseil, etc. Pour exercer une activité sous cette forme d’emploi, l’on peut notamment devenir auto-entrepreneur en suivant quelques démarches.
Ces dernières années, le freelancing s’est énormément développé. Il concerne à ce jour environ un million d’individus en France. Le cadre dans lequel ce concept s’inscrit demeure toutefois encore flou sur le plan du droit. Pour cette raison, il importe de bien s’informer avant de s’engager dans cette voie afin de gérer efficacement son activité.
Comment définir le statut de freelance ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Quelles formalités sont requises pour se lancer dans cette aventure ? Les fondamentaux autour de ce sujet seront dévoilés dans cet article pour aider ceux qui le veulent à devenir freelances.
Qu’est-ce que le statut de freelance ?
Le freelance statut se définit comme un anglicisme renvoyant à un individu menant une activité à son compte. Il s’agit donc d’un travailleur qui exerce une activité professionnelle indépendante. Ceci sans qu’un rapport de subordination lie cet employé aux clients qui s’attachent ses services. Travailler en freelance implique en effet la réalisation de missions pour différents organismes/particuliers, en l’absence de contrat de travail classique. Ses conditions de prestation (tarif, durée, etc.) sont à ce titre définies par ses propres soins.
Le statut de freelance convient parfaitement à plusieurs branches d’activité telles que :
· L’art ;
· Le numérique ;
· La coiffure ;
· L’esthétique, etc.
Ainsi, il s’adapte à des professions comme :
· Artisan ;
· Avocat ;
· Développeur de logiciel ;
· Photographe, etc.
Un travailleur indépendant doit impérativement être enregistré auprès d’un Centre de Formalité des Entreprises (CFE) de son département. En fonction de son activité, il s’agit :
· Du greffe du Tribunal de commerce pour les agents commerciaux ;
· Du registre du commerce de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) pour les activités commerciales ;
· Du répertoire des métiers, tenu par la Chambre des métiers et de l’Artisanat (CMA), pour les activités artisanales ;
· De l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (Urssaf) pour les activités libérales.
S’agissant de sa protection sociale, le freelance est affilié au régime général de la Sécurité sociale. Le Régime social des indépendants (RSI), où il était auparavant rattaché, n’existe en effet plus depuis le 1er janvier 2018.
Travailler en freelance : avantages et inconvénients
Les points positifs du freelancing se déclinent sous plusieurs volets. Parmi eux, la fierté que génère le fait d’être parvenu à monter sa propre entreprise. Autre principal atout de cette forme d’emploi : la liberté du travailleur indépendant, qui n’est soumis à aucun supérieur hiérarchique. À titre d’exemple, ce dernier peut prendre des congés ou des vacances en famille quand il le désire. Ainsi, il sera en mesure d’organiser son planning suivant sa vie privée. Par ailleurs, le freelance est libre de déterminer son lieu de travail. Il aura alors la possibilité d’opérer depuis son domicile par exemple. Ce faisant, le prestataire de service gagnera beaucoup de temps en évitant les déplacements quotidiens sur le trajet domicile-bureau. Il réussira donc également à économiser de l’argent.
Dans le même temps, exercer en tant qu’indépendant présente d’énormes avantages financiers. Le régime d’imposition lié à ce statut assure de toucher de meilleurs revenus nets que ceux encaissés par des salariés. La rémunération augmente de surcroît plus rapidement dans la plupart des cas.
Mais l’on doit souligner que le statut de freelance s’accompagne aussi de quelques inconvénients. Il complique entre autres les demandes de crédit auprès des banques. Même si l’emprunteur justifie d’une bonne rémunération, les banques témoigneront d’une hésitation à lui accorder un prêt. Pareillement, être indépendant engendre un parcours laborieux lors d’une recherche de location.
Le travailleur en freelance est en outre contraint de prospecter régulièrement pour agrandir son portefeuille client. Cette démarche est requise pour garantir un revenu assez stable à la fin de chaque mois.
Les étapes pour devenir freelance
Pour se lancer dans le freelancing, il convient dans un premier temps de choisir son statut juridique. Deux options s’ouvriront alors à la personne qui concevant un tel projet : exercer en société ou en entreprise individuelle (EI). Si elle passe par la seconde solution, la possibilité d’adopter le régime de l’auto-entreprise lui sera proposée. Le travailleur indépendant pourra en revanche, s’il préfère mettre en place une personne morale distincte, choisir entre :
· Une société par actions simplifiée ordinaire ou unipersonnelle (SAS ou SASU) ;
· Une société à responsabilité limitée (SARL) ;
· Une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).
De la structure sélectionnée dépendra les démarches à suivre pour devenir freelance. S’il s’agit par exemple d’une SASU, il faudra premièrement ouvrir un compte bancaire au nom de la société à créer. La deuxième étape consistera à effectuer un dépôt de capital social (au moins 1 euro). Par la suite, le freelance sera appelé à publier la constitution de la SASU dans un journal d’annonces légales. Enfin, il doit soumettre les statuts de sa future société au greffe du Tribunal de commerce de son siège social.
Dans le cas d’une auto-entreprise, les formalités à accomplir se révèlent extrêmement simples. Il suffit en effet de procéder à une déclaration d’activité auprès de son CFE. Après ces démarches, il ne reste plus qu’à définir le tarif de ses prestations, puis d’améliorer sa visibilité et prospecter.
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