Apporteur d’affaires en portage salarial : ce qu’il faut savoir

A handsome young businessman standing in front of the office building with his laptop in his hand while talking on his phone
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Un apporteur d’affaires propose des accompagnements : il est chargé de prospecter des clients pour une société.  Pour endosser cette fonction, il faut considérer certains points importants comme le rôle, le choix de statut, la rémunération, etc. Ces éléments permettent d’appréhender de manière approfondie cette pratique qui peut être méconnue des particuliers comme des professionnels.

Plusieurs entreprises ont recourt au concept d’apport d’affaires pour mieux se développer. De ce fait, elles font appel à des individus appelés « apporteurs d’affaires » pour booster ou augmenter leurs ventes. Un apporteur d’affaires occupe donc une place importante au sein des interactions d’entreprises. En tant que facilitateur, il peut être un indépendant ou un sous-traitant. Personnes morales ou physiques, ils ont tous la possibilité d’être apporteuses d’affaires auprès d’une tierce partie.

Qu’est-ce qu’un apporteur d’affaires ? En tant qu’apporteur d’affaires, quel statut faut-il choisir ? Quelle rétribution pour les individus dits apporteurs d’affaires ? Pour en savoir plus, ci-après les réponses à ces questions.

C’est quoi un apporteur d’affaires ?

L’apporteur d’affaires est considéré comme un « entremetteur » entre deux parties dans le but  de simplifier les opérations. Il faut savoir qu’être apporteur d’affaires ne signifie pas être salarié ou agent commercial. Le métier d’apporteur d’affaires n’est assorti d’aucune responsabilité concernant les contrats de vente.

L’intermédiaire doit mettre en relation des entreprises en quête de compétences, produits/ services avec d’autres clients qui les fournissent. Le but est de simplifier la coopération entre deux entités de manière efficace.

L’intermédiaire peut également opérer à titre de courtier indépendant. Avec une tâche sans risque, il exerce ses activités sans lien de subordination ni horaires fixes. Il est possible pour l’apporteur d’effectuer ses tâches depuis chez lui, avec juste une connexion Internet et un appareil mobile.

Son travail consiste à rechercher des clients intéressés par les propositions des entreprises. Il  permet de simplifier la mise en correspondance sans achat ni vente des produits/ services. L’apporteur d’affaires reçoit en contrepartie une commission définie dans le cas où la vente s’est concrétisée.

Pour faire simple, devenir apporteur d’affaires est une opportunité entrepreneuriale sans risque :

  • Une chance d’établir des liens entre des entreprises ;
  • Un moyen de faciliter des transactions profitables ;
  • Une manière d’avoir la mainmise sur la gestion de son activité (bénéficier aussi d’une flexibilité considérable).

Un apporteur d’affaires en portage salarial par exemple est un médiateur entre une entreprise et un salarié porté. Prospectant le marché, son rôle est de faciliter les accords moyennant une commission.

Quel statut choisir pour un apporteur d’affaires ?

À la différence d’un commissionnaire, d’un agent commercial ou d’un courtier :

  • Il ne prend aucune responsabilité au nom du donneur d’ordre ;
  • Il n’exerce pas en tant que mandataire (à la différence d’un agent) ;
  • Il n’effectue pas ses achats en son nom pour le compte d’une partie (ce qui est le cas d’un commissionnaire), etc.

Ce métier n’est pas spécifiquement encadré par le droit français. Mais l’apporteur d’affaires doit afficher et enregistrer son entreprise. Il est dans l’obligation de le faire pour exercer son activité, et ce auprès du Registre du commerce et des sociétés (RCS).

Néanmoins, il est possible pour l’intermédiaire de choisir son statut juridique, en fonction de ses préférences, ainsi que ses ambitions :

  • Un statut en micro-entreprise ;
  • Un statut en Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ;
  • Un statut en Société par actions simplifiée (SAS).

Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise) présente plusieurs avantages, comme des démarches simplifiées. En effet, il est assorti d’une :

  • Gestion comptable allégée ;
  • Immatriculation gratuite.

Par contre, ce statut est soumis à  des plafonds, qui peuvent limiter certains apporteurs d’affaires. Idéal pour les entrepreneurs individuels, le statut d’auto-entrepreneur présente plusieurs avantages, notamment si la récupération de TVA pour achat professionnel est intéressante.

Quant aux entreprises de type SAS ou SASU, elles se révèlent avantageuses pour les personnes :

  • Qui aspirent à trouver des associés ;
  • Souhaitant faire croître leur entreprise.

Quelle rémunération pour un apporteur d’affaires ?

Pour une reconversion professionnelle en portage salarial en tant qu’apporteur d’affaires par exemple, il faut penser à la rémunération.

Il faut savoir que le salaire de ce dernier est tributaire des termes du contrat conclu. En effet, il n’existe pas de cadre spécifique déterminant les modalités concernant la rémunération. Même si l’apporteur a la possibilité d’accepter de prospecter sur la base d’un accord informel. Un contrat bien établi permettra de garantir sa sécurité sur le long terme.

Le contrat permet de préciser les clauses et l’estimation de la rémunération. Parfois, il est même besoin de l’intervention d’experts juridiques.

Deux choix s’offrent pour la rémunération de l’apporteur d’affaires :

  • Être rémunéré au moment où la vente est conclue ;
  • Obtenir une compensation une fois la connexion établie entre un vendeur et un client.

Le salaire peut être : soit un montant fixe, soit une commission sur le contrat, soit les deux. Vu que l’intermédiaire est différent d’un courtier ou d’un agent commercial, il importe d’officialiser la relation entre l’apporteur et l’entreprise. Grâce au contrat, on peut préciser la nature des services, la rémunération convenue, mais aussi la durée de la prestation.

Le paiement se concrétise souvent par :

  • Un pourcentage sur le chiffre d’affaires engendré ;
  • Une commission.

À noter que la relation avec un apporteur d’affaires pourrait être requalifiée en contrat de travail, ce qui entraînera des conséquences pour l’entreprise. Pour éviter cela, il faut veiller à ce que le lien de subordination entre l’entreprise et l’apporteur d’affaires soit inexistant. Il s’agit de préserver la nature ponctuelle des services rendus.

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