Les litiges d’Elon Musk se multiplient depuis son arrivée à la tête de Twitter

Aug 21, 2019 San Francisco / CA / USA - Twitter headquarters in downtown San Francisco; Twitter Inc is an American microblogging and social networking service
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Les prédécesseurs d’Elon Musk à la tête de Twitter sont en conflit ouvert avec le milliardaire. Ils exigent le versement de plus de 200 millions de dollars d’indemnités de départ, une somme qu’il refuse de la leur accorder. Ce litige, ajouté à d’autres accusations, suscitent de vives inquiétudes quant à l’avenir de Twitter.

Les anciens dirigeants de X ont déposé des plaintes révélant un différend qui dépasse le cadre financier, impliquant des tensions personnelles. Les tensions entre eux et Elon Musk suscitent un débat plus large sur la responsabilité sociale des entreprises et le comportement éthique des entreprises.

Les actions d’Elon Musk en réponse à cette crise révèlent une approche stratégique assez défensive et parfois agressive. Une conduite qui pourrait avoir des effets secondaires sur le climat social de l’entreprise et sur la motivation du personnel. Cela jette un doute sur la viabilité future de X. Le non-respect des engagements envers les anciens salariés engendre inévitablement une atteinte à la réputation de l’entreprise.

Une affaire d’indemnité non-résolue

Les anciens dirigeants de Twitter dont Agrawal, demandent une indemnisation de 200 millions de dollars à leur départ. Ils ont intenté une action en justice envers Elon Musk car ce dernier aurait l’intention de leur priver de cette indemnité.

Les ex-dirigeants soutiennent qu’Elon Musk a modifié à plusieurs reprises ses arguments pour justifier son refus. Il accuse les prédécesseurs d’avoir engendré des coûts juridiques exagérés pour Twitter et ses actionnaires. En plus, ils affirment qu’Elon Musk aurait menacé, dans une biographie à son sujet, de les poursuivre et de semer la discorde dans leur vie.

Selon eux, si Elon Musk contestait la légitimité de ces paiements, la solution logique aurait été d’annuler la transaction plutôt que de pénaliser les cadres. Un comparatif des pratiques usuelles dans le secteur pourrait éclairer les juges sur la légitimité de ces demandes.

Les anciens dirigeants ont adressé une requête à X, exigeant la communication de tous les documents, notamment ceux produits ou reçus durant l’acquisition de la plateforme. Toutefois, X a refusé de remettre des documents produits par les cadres eux-mêmes, invoquant des motifs de confidentialité.

De son côté, Elon Musk est résolument décidé à contester toutes les demandes d’indemnités de départ, alors qu’il lutte depuis deux ans pour sortir X de la crise financière.

Une incertitude plane sur l’avenir de X

Selon la plainte, Elon Musk aurait un historique de non-paiement. Il se croit au-dessus des lois et intimide ceux qui osent le contredire, fort de sa fortune et de son influence.

Les ex-dirigeants de X ont d’ailleurs indiqué que :

«Sous le contrôle de Elon Musk, Twitter est devenue une entreprise délinquante, ne respectant pas ses employés, ses propriétaires et ses fournisseurs ».

Les cadres redoutent que les manœuvres d’Elon Musk ne conduisent à la ruine de X. Alors qu’il se vante d’avoir redressé l’entreprise, les experts craignent que les procès en cours ne compromettent ses efforts.

Réaliser un comparatif des méthodes de gestion de chacun pourrait apporter des éclairages intéressants sur les raisons de ces tensions.

Depuis qu’il a racheté Twitter, Elon Musk est au cœur de multiples conflits juridiques, notamment un procès contre Wachtell, le cabinet d’avocats. Simultanément, la justice américaine a contraint X à rendre publique la liste de ses actionnaires, à la demande d’anciens salariés. Cette liste révèle des investisseurs comme le prince saoudien Alwaleed, Sean Diddy Combs et des russes proches de Poutine.

À part, d’anciens employés ont intenté un procès contre Twitter, l’accusant de ne pas honorer les accords d’arbitrage. Ils dénoncent le non-versement de leurs indemnités de départ et des pratiques discriminatoires.

Si une décision de justice a permis à Twitter de déporter le litige vers une procédure arbitrale. L’entreprise refuse néanmoins de supporter les coûts financiers induits par cette procédure.

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